Débits de Lecture/Écriture :
Commençons les tests par l’utilisation de IO Meter, une véritable boite à outils pour tester les supports mémoire. Nous ferons des mesures lors de copies sur le SSD de blocs de 4Ko, avec des données incompressibles
La lecture sur ce support est excellente avec 40 Mo/s. Le GAMER L se paye même le luxe de dépasser le Predator en PCI-E qui débite lui 38 Mo/s.
Mais ça, c’est en lecture, car en écriture c’est la catastrophe, enfin sur ce benchmark. Le débit est de 37 Mo/s soit un des plus mauvais score, et de loin. La faute à la mémoire de Toshiba TLC, ou simplement le contrôleur Phison qui ne suit pas ? Nous aurons plus d’éléments par la suite.
Toujours sous IO Meter, nous augmentons le nombre de transferts simultanés à 64, pour connaitre la capacité qu’a le SSD pour paralléliser les transferts. C’est un peu excessif, l’usage moyen ne dépassant que très rarement 10 accès simultanés, mais nous pourrons ainsi connaitre les pseudos limites de nos disques de stockage.
C’est une bonne surprise, notre SSD de test arrive a se hisser devant la concurrence, et de bien belle façon.
Nous avons donc un débit en lecture de 401 Mo/s, ce qui est largement mieux que le BX100 de Crucial, pourtant le meilleur SSD « standard » avec 361 Mo/s. En écriture, c’est la même chose, avec 313 Mo/s contre 290 Mo/s pour le BX100.
Il est bien de noter que sur les transferts parallélisés le GAMER L 480G fait mieux qu’un RAID 0 de Kingston HyperX 3K !
Nous terminerons enfin les tests sur cette application avec les débits séquentiels. Ce test permet de connaitre les débits en lecture et écriture de fichiers rangés à la suite.
En écriture nous arrivons à atteindre les 469 Mo/S, ce qui reste dans le milieu de classement. Mais en écriture, c’est encore une fois la claque avec seulement 303 Mo/s au compteur.
Décidément, le GAMER L 480G n’aime pas trop se frotter à la concurrence avec comme application IOMeter. Découvrons si les choses changent avec le benchmark ATTO.
